La dermite estivale : la détecter et la soigner

Tout comme les humains, les animaux sont exposés à diverses maladies tout au long de leur vie. C’est notamment le cas du cheval chez qui la dermite estivale est une infection courante. Comment diagnostiquer et soigner cette maladie ? C’est la question principale à laquelle nous répondrons dans les lignes suivantes.

La dermite estivale : qu’est-ce que c’est ?

Encore appelée dermatite, la dermite estivale, récidivante des équidés (pour faire complet) est une maladie chronique inflammatoire qui affecte la peau du cheval. D’où la présence du radical « derme ». Cette pathologie est la conséquence des piqûres de moucherons appartenant à la classe des culicoïdes additionnées à l’hypersensibilité de certains étalons.

Ces petits insectes laissent après leur passage, de la salive qui entraîne des démangeaisons. Bien que sa dénomination porte le qualificatif « estivale », les manifestations de la dermite s’étendent sur trois saisons : le printemps (premiers signes), l’été (période saisonnière où elle s’aggrave) et l’automne (disparition).

La dermite estivale : comment la détecter ? La dermite estivale récidivante des équidés est loin d’être une maladie silencieuse. Dans le but de la détecter, il faut, du coup, connaître les signes qui doivent alerter et observer attentivement son cheval.

La dermite estivale : la détecter et la soigner

La dermatite signale, en général, son apparition par des spatules. Ces boutons se manifestent sur la peau et les crins de l’animal et plus précisément aux endroits ayant subi l’attaque des moucherons. Cela se produit comme mentionné ci-haut, pendant le printemps. Vous verrez alors l’animal se gratter régulièrement en raison des démangeaisons créées par les piqûres des insectes. Ce grattage répété engendre par la suite, la rupture des crins, la formation de croûtes et dans certains cas, des plaies.

Lorsqu’elle n’est pas promptement détectée et traitée, la dermite estivale évolue graduellement et s’intensifie. On assiste alors, à la chute des crins, l’apparition de lésions généralement sur le dos de l’animal et dans le pire des cas, à une perte de poids et un refus de s’alimenter.

Si tous ces symptômes sont appelés, en principe, à disparaître, en automne ou en hiver, il peut arriver que la maladie devient chronique avec des conséquences plus gênantes pour le cheval. Nous pouvons citer l’épaississement et le plissage de la peau ainsi que la suspension définitive de la repousse des poils.

En dépit de toutes ces précisions, il est possible de faire faire d’autres examens par le vétérinaire en vue de confirmer l’existence de la maladie. Il s’agit de faire réaliser, premièrement, une biopsie cutanée. Cet examen porte sur les lésions et vise à révéler leur caractère allergique.

Deuxièmement, il faut procéder à des tests de réaction cutanée. Ces derniers consistent à éjecter dans la peau du sujet, une faible quantité d’extraits de l’insecte responsable de la dermatite.

Pour éviter que votre monture ne souffre jusqu’à ce point, soyez attentif au moindre signe anormal qui apparaît sur sa robe ou dans son comportement. Il y a, en outre, des dispositions préventives que vous pouvez prendre. Il est ainsi recommandé de porter au cheval une couverture pendant les périodes à risque (notamment au printemps) et de le mettre à l’abri aux heures de sortie des insectes responsables de la dermite estivale.

La dermite estivale : quel traitement suivre ?

Au cas où vous n’aurez pas réussi à protéger votre alter ego des compétitions d’équitation contre la dermite estivale récidivante des équidés, quels soins appliquer pour le guérir ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, aucun protocole de traitement officiel n’existe pour le moment contre cette infection. Cependant, à côté de ce vide, des médicaments sont recommandés pour stopper rapidement les démangeaisons. Il s’agit des antihistaminiques et des anti-inflammatoires stéroïdiens.

Grâce à leurs vertus, les premiers ont le pouvoir de réduire ou d’éliminer complètement les effets de l’histamine. Néanmoins, leur efficacité peut être insuffisante. En ce qui concerne les seconds, ils visent uniquement à soulager les douleurs ressenties par la bête.

En dehors de ces solutions, vous pouvez miser sur des lotions dont les caractéristiques correspondent aux problèmes posés par la dermite estivale. Un gel ou une crème adoucissante est, par exemple, une option susceptible de soulager le cheval des démangeaisons. L’utilisation de ce type de produit implique un massage approfondi du pelage de votre monture ainsi que de la base des crins.